Patrimoine religieux
L'église

 Que vous arriviez à Montory, de Barcus, de Lanne, de Haux ou de Tardets, un édifice imposant, voire majestueux émerge des maisons et frappe le regard : l'église.

Cette église fortifiée datant du 14ème siècle est caractéristique par son clocher-tour carré, à 5 niveaux, de 8 mètres de côté et 20 mètres de hauteur, percé de meurtrières et par son double mâchicoulis à l’aplomb de la porte d'entrée latérale.

Les murs de la nef  hauts d'environ 12  mètres sont en pierres de taille, apparentes, de couleur ocre rouge, ocre jaune et grise.

Cet édifice coiffé d'un imposant toit d’ardoise est surmonté vers l’ouest du clocher (abritant 3 cloches) et son horloge et vers l’est d’un clocheton.

La porte d’entrée latérale est rehaussée d’un chrisme.

La porte principale en arc cintré est surmontée d’un blason à fleurs de lys.

Sous le porche, un escalier extérieur permet d’accéder aux tribunes des hommes édifiées sur un plan incliné. Une ancienne porte ferrée, sans accès maintenant, permettait d’accéder, jusqu'à la Révolution, à la salle de réunion des chefs de familles et jusqu'en 1925, aux tribunes des hommes bâties sur 2 plans horizontaux.

L’intérieur de l’église a été entièrement restauré après le tremblement de terre de 1967.

La sobriété des murs en pierres apparentes marron et grises, enchâssant une douzaine de vitraux, contrastent avec la voûte (suspendue) entièrement repeinte de couleurs vives.

Quatre imposants piliers de pierres supportant trois arcs brisés séparent la nef du collatéral (où se trouve l’autel de la Vierge) dont le plafond est constitué de trois croisées d’ogives peintes.

Au-dessus du narthex, les tribunes en bois, réservées aux hommes, meublent le fond de l’église, face au chœur.

Un retable en bois doré du 18ème siècle inscrit au titre des monuments historiques, une chaire hexagonale en bois peint du 18ème siècle, une Vierge à l'Enfant du 18ème siècle, un Christ en Croix du 17ème, un bénitier et des fonts-baptismaux en pierre grise complètent la visite.

Si aujourd’hui les fidèles s’assoient sur des bancs en bois, autrefois et jusqu’en 1970 chaque famille possédait son prie-Dieu à son nom, lequel avait une place très précise dans la nef, place correspondant à la concession funéraire de la famille dans l'église.

Les stèles discoïdales

Deux stèles discoïdales sont scellées dans la cour, au pied de l’église, cour dans laquelle autrefois, se trouvait le cimetière.Ces pierres, gravées de symboles, d’inscriptions diverses, servaient à marquer l’emplacement des tombes. Le cimetière actuel ne contient aucune stèle discoïdale ancienne. Par contre on peut découvrir trois stèles discoïdales qui ont été réemployées dans la reconstruction du mur de l’église, côté cimetière, une autre dans la tour-clocher côté sud et une autre dans le mur, près de l'entrée droite de la cour de l'église.

Survoler chaque image pour voir l'avers
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Deux autres stèles discoïdales se trouvent sur le bord d'un ancien chemin. Chacune d'elles indiquerait l’endroit où se serait produite une rixe mortelle.

Trois jeunes gens de Montory raccompagnant deux jeunes filles de Haux furent pris à partie par des gens de Haux. L'un d'eux succomba à ses blessures.Les trois jeunes furent emprisonnés et implorèrent la grâce du Roi.

Survoler l'avers de la stèle pour voir le revers.

Remarquer le golde nabar, charrue ancienne, gravé sur l'avers.

Les pierres tombales.

A l’intérieur de l’église, en particulier devant l'autel, on peut voir une dizaine de pierres tombales. Certaines sont illisibles. L’une, datée de 1732, est celle d’un notaire royal, une autre de 1742, celle d'une bienfaitrice. Celle de l'abbé Marquette, curé de Montory, datée de 1865, est placée devant la porte latérale. Des morceaux de dalles gravées parsèment le sol du côté de l'autel de la Vierge.

Dans la cour de l’église (emplacement de l’ancien cimetière) on peut voir 3 pierres tombales dont l’une, gravée LARIVE, notaire royal, datée de 1816. Sous le porche, deux pierres tombales datées de 1887 et 1890 indiquent l'une la tombe d'une dame bienfaitrice nommée Fondeville et l'autre celle d'un jeune diacre.

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